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Nuit Blanche 2023
© Laurent Lachevre / Nuit Blanche 2023 - Image d'illustration

Que faire à Paris cette semaine du 27 mai 2024 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire cette semaine du 27 mai 2024.

Écrit par
La Rédaction
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Ce qu’on aime à Paris, c’est que chaque semaine, il y’a du nouveau à faire. Un bar où les cocktails coulent à flot, un petit bistro de quartier ou une expo pour remplir sa caisse à culture. Chez Time Out, on sait que vous n’avez pas toujours le temps de vous rencarder sur les bons plans parisiens. Ça tombe bien, nous, si. Voici un petit paquet d’idées pour savoir où sortir cette semaine du 27 mai 2024 à Paris et ainsi donner du coffre à votre vie sociale. Cadeau.

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Que faire à Paris cette semaine du 27 mai 2024 ?

  • Musique
  • Musique du monde

Ensemencé pour la première fois en 2011, We Love Green est depuis devenu l’un des festivals majeurs de la belle saison parisienne, mixant positionnement écologique, artistes au sommet de toutes les hypes stylistiques et proposition gastronomique unique. Pour sa cuvée 2024, We Love Green sera de retour du 31 mai au 2 juin dans son fief du bois de Vincennes. Parmi les noms ? Ninho, SZA, Burna Boy, Justice, Ninho, Peggy Gou, Kaytranada, Hamza, Josman, Four Tet, Shay, Luidji, King Gizzard & The Lizard Wizard, Omar Apollo, L'Impératrice, Troye Sivan, Anetha, Kenya Grace, Rouhnaa, Tif, Eloi, LSDXOXO...

  • Art
  • Art

Skateboards transformés en soundsystem, featuring inédit entre musique et bande dessinée, éclipse holographique dans une église… Comme chaque année, la Nuit Blanche abreuve Paris de rencontres artistiques fortuites et surréalistes et fera de celle du 1ᵉʳ juin prochain un long rêve lucide 100 % licite. Chapeautée par la curatrice guadeloupéenne Claire Tancons, l’édition 2024 peut être imaginée comme une île expérientielle dans la ville rendant hommage aux territoires et cultures d’outre-mer. Entre métissages culturels et créolisation de la création, on vous emmène à la découverte de cinq territoires d’outre-nuit qui vont éclairer la vôtre.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Végétarien
  • Saint-Ambroise
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé

Dans la Ménagerie de Verre, ce lieu expérimental installé dans une ancienne imprimerie depuis 1983, Julie Bavant, ex-cheffe volante passée par l’Arpège déroule une superbe formule déjeuner en direct du marché, sans viande mais avec un max de goûts. Installés sur du mobilier en contreplaqué de bouleau dessiné par Matali Crasset, entourés des artistes en pause méridienne, on débute avec un scotch egg croustillant comme il se doit, surmonté d’un électrisant ketchup de betterave dont on pourrait vider des gourdes. Puis un börek, spécialité turque, un cigare de pâte phyllo fourré de ricotta fumée et de poireau cuit au four. Une assiette replète qui ne va pas devenir la star de votre fil Insta mais pleine de textures et de saveurs. On ressort ravi et repu. Le seul vrai défaut de cette cantine pépite ? Elle n’est ouverte pour dîner que les soirs de représentation.

4. A l'Odéon, un cri de révolte poétique et cinglant contre toute forme d’oppression

Montée au Théâtre national de Bretagne – dont Arthur Nauzyciel est directeur – en octobre dernier, Les Paravents semble avoir déjà mis toute la critique d’accord. Le texte de Genet, écrit au crépuscule de la guerre d’Algérie comme un cri de révolte éminemment poétique et cinglant contre toute forme d’oppression, avait fait polémique à l’époque de sa publication en 1961. La pièce, qui nous emmène des portes de l’enfer à celles du paradis (littéralement) se réécrit aujourd’hui sur les marches d’un gigantesque escalier, où 16 comédiens s’aiment et se déchirent près de quatre heures.

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  • Que faire
  • Vivre en Ville

Ce Préàvie représente plus de 7 000 m2 au cœur du Pré-Saint-Gervais qui accueillent une tripotée d’artistes et d’artisans en résidence. Bonne nouvelle, jusqu’au 20 juillet, vous aussi vous allez pouvoir vous payer une tranche de ce tiers-lieu puisqu’il rouvre au public sa Tomate Guinguette, dans l’ancienne cour de livraison devenue place de village. Sous les guirlandes de loupiotes, le Préàvie poursuit l’idée mise en place par le collectif dans tous ses squats depuis une décennie : les barbecues – charbon inclus ! – en libre-service. Vous venez avec vos grillades et boum, c’est pique-nique ! Un boucher sur place pallie les imprévoyances à coups de côtelettes d’agneau, brochettes, merguez… Et pour les braisophobes, une rôtisserie fait bronzer des poulets et une friterie des pommes de terre. Le Préàvie déroule aussi une programmation culturelle forcément alternative avec des concerts les vendredis et le samedi des activités pour toute la famille.

  • Musique
  • Musique

Du 30 mai au 1er juin, la salle rock de Bastille, le Supersonic, lance la seconde saison de son festival Block Party, dans son fief et trois autres lieux du quartier. Le concept : convier pendant trois jours une trentaine de groupes de rock indé (quasi tous anglo-saxons) encore sous la ligne de flottaison de la notoriété. Et quand on parle de rock indé, c’est au sens large : pop, punk, psyché et toutes leurs déclinaisons préfixées ont voix au chapitre. De ce qu’on a entendu, on ira de sûr voir ce que donne Dim Imagery, groupe de Leeds aux compos labyrinthiques post-punk à la Squid. Egalement sur nos tablettes, Enola, artiste de Melbourne de post-punk tendance new wave, ou les Néerlandais de Texoprint, qui risquent de mettre le Block Party en surchauffe.

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  • Restaurants
  • Dans nos Verres

A jamais le premier bar à cocktails de la rue de Belleville, Combat fête dimanche 2 juin ses sept ans de bons et loyaux cocktails. Pour marquer dignement ce passage à l’âge de raison, la taulière Margot Lecarpentier et son équipe organisent une grosse fête en journée aux allures de kermesse sur le double thème de la saucisse-cocktail et de la musique qui fait danser. Pour la première, Élise Drouet, ancienne de Combat (mais aussi des cuisines de Septime), va se charger de mitrailler des hot-dogs à tout-va qu’on va pouvoir compléter avec des verres piochés sur la carte. Et pour la musique ? Sōkrátēs (ancien tiers de Crème de Coco) va dérouler un mix entre incunables italo-disco et bombes trance. Autant dire un bon dimanche !

  • Restaurants
  • Dans nos Assiettes

Montée en 2021 par Arthur et Marie-Victoire, un couple d’anciens cadres, la poissonnerie Viot conserve ses poissons sans le moindre morceau de glace. Vidés, maigres, pagres ou turbots maturent tranquillement dans des vitrines réfrigérées en attendant le chaland. Afin de vous convaincre de la qualité de la poiscaille et des fruits de mer, le chef d'origine japonaise Masayoshi Haraguchi va cuisiner les produits de la boutique durant tout l’été. Deux salles, deux moments, deux ambiances. Du mardi au jeudi, ça se passe dans la poissonnerie pour un menu omakase au cordeau, et les vendredis et samedis soir, en terrasse de la boutique pour des assiettes d’izakaya plus popu. Comptez 90 € le premier et 15 € pour les secondes. On ne connaît pas encore les plats mais on a déjà envie de plonger.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Paris et sa banlieue
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé

Ouvert en février, ce petit bar lesbiano-cool aux murs lilas et paillettes lancé par Hélène Carreira et Andréa Bellemere-Laussat se veut un vrai lieu militant LGBTQI+ avec vernissages d’artistes de la commu, concerts féministes et dating queers (le dimanche). Pas mal pour une adresse en pleine Seine-Saint-Denis – encore un coup sur les préjugés ! Vous êtes un homme cis-het ? Ne partez pas en tribune lacrimâle comme un vulgaire Beigbeder ; vous – et votre respect des valeurs de l’endroit – pouvez évidemment vous asseoir afin de siroter un des six cocktails maison au solide rapport qualité/prix (12 € !) comme ce Lizete, mix velouté de gin, liqueur de framboise, eau de betterave et aquafaba, ou le joyeusement amer Mathilde (tequila, liqueur de vanille, jus de pamplemousse rôti au romarin, eau pétillante). A noter que de nombreuses recettes se déclinent sans alcool car l’inclusivité passe aussi par là ! 

  • 4 sur 5 étoiles
  • Art
  • Chaillot
  • Recommandé

Paolo Roversi, c’est un blaze qui pèse aussi bien dans le monde de la mode que dans celui de la photographie grâce à un style très particulier, à des années-lumière des éditos fashion ultra-codifiés. Une prise de position parfaitement retranscrite dans cette sublime monographie (la première à Paris) qui rassemble quelques-uns de ses 140 clichés les plus emblématiques, de ses Polaroïd intimistes à ses tirages brodés. Sur les murs sombres du musée, les plus belles femmes de la planète se meuvent comme des silhouettes fantomatiques et les portraits flous cernés de noir s’enchaînent dans un accrochage si minimaliste qu’on se croirait dans un appart de collectionneur. Les clichés de Roversi sont teintés de mystère et dégagent une étrange spiritualité que l’on perçoit dans un silence religieux en longeant les parois rouge sang du musée. Notre conseil ? Faire la visite en deux fois. Une fois sans infos, pour se laisser toucher. Une seconde avec le livret, pour réfléchir sur les multiples émotions que nous provoque cette série de clichés inclassable.

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  • Musique
  • Musique

La Trinidadienne a annoncé une tournée mondiale pour l’an prochain, avec une halte prévue à Paris le 1er juin 2024 à l’Accor Arena. Son premier passage sous nos latitudes depuis cinq ans. Nicki Minaj viendra défendre Pink Friday 2, album à l’allure de précieux (suffit de voir les chiffres) attendu par ses ouailles depuis six ans. Sur ce très long format – 22 titres –, elle affirme plus que jamais ses desseins monopolistiques sur le rap, enchaînant les égo-piques et les feats les plus bling (Drake, Future, Lil Uzi Vert, Lil Wayne ou J. Cole) sur des samples mêlant les genres et les générations (Notorious BIG, Lumidee, Rick James…). Bref, une date à stabiloter en rose fluo sur vos agendas !

  • Restaurants
  • Dans nos Assiettes

En 2014, Stéphane Siseng était le premier à Paris à importer la nouvelle lubie des foodies de HK : le bao burger. Pour fêter cette décennie de fusion asiatique pétaradante, ce petit comptoir brutaliste du canal s'acoquine avec Julien Pham (Phamily first) et propose un menu anniversaire où chacun des dix invités propose une recette perso. Mory Sacko signe ainsi un bao au poulet frit et mafé ; The Social Food un bao à la sardine en papillon pané ; Haikara un hand roll au saumon mariné et fruit de la passion ; Lao Siam un tsukune de bœuf au barbecue ; Sonny’s Pizza une pizzette à la sauce tomate laotienne et crumble de riz toasté…  A noter que la carte met aussi en lumière la maman du patron et le sous-chef sri-lankais du resto ! Le dimanche 9 juin, le resto bascule en mode bamboche de quartier avec des DJ toute la journée, pas de tables et un bao spécial 10 ans conçu par tous les invités. Bao anniversaire, Siseng  !

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  • Restaurants
  • Dans nos Verres

Au-delà titre LV2 calembour, le nom reflète une organisation assez inédite. Les cavistes ne se réunissent pas dans un même endroit, c’est vous qui allez chez eux. Ils sont 12 donc, tous spécialisés dans le vin nature et répartis dans huit arrondissements (plutôt dans le quart nord-est avouons-le, et il y en a un à Aubervilliers). On y croise certains de nos préférés comme Koikonboi, la Liquiderie, le Quincave… Durant trois jours, chacun va proposer des rencontres de vignerons (Catherine & Pierre Breton, Étienne Seignovert, Audrey Pilorget), des dégustations, bref, de quoi se régaler. Les organisateurs ont aussi trouvé un moyen de vous motiver à faire le tour des 12 : un livret où coller les stickers récupérés chez chaque caviste. Les livrets complets (à récupérer chez les participants avec un bracelet et un verre gravé contre 8 €) peuvent participer à un tirage au sort afin de gagner des bouteilles sélectionnées par les cavistes. Nom de Zeus !

  • Art
  • Art

Si le Centre Pompidou a déjà ouvert les espaces de sa bibliothèque (la BPI) ou de son foyer à divers auteurs de BD, d’Art Spiegelman à Franquin, c’est la première fois que le centre d’art consacre un événement d’envergure au 9e art dans ses galeries. Pour l’occasion, le musée ne fait pas les choses à moitié et lui déroule le tapis rouge du niveau -1 jusqu’au 6e, du 29 mai au 4 novembre 2024. En plus d’une expo retraçant 60 ans d’histoire de la bande dessinée à travers le monde, le centre va ainsi caser de la BD à tous ses étages avec différents shows, ateliers et accrochages parallèles. 

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  • Restaurants
  • Dans nos Verres

Le rooftop Eminente s’installe en pionnier au dernier étage de l’hôtel Drawing. La déco se la joue cubano avec mobilier en bois exotique, comptoir marbré hérité de la casa et bande-son copine avec Compay Segundo. On a beau se trouver à un jet de Cohiba du Louvre, en termes de panorama, le spot ne s’impose pas comme le Lider Maximo du genre : pas de vue, pas de monument, nos yeux ne se posent que sur un modeste échantillon de toitures de zinc… Mais on ne va pas pleurer derrière nos lunettes noires car les cocktails (tous au rhum) sont bons. La carte en propose cinq, créés par Adrian Niño (qui officie au 1802, meilleur bar à rhum de Paris) comme le Oja Negroni (rhum, Campari, vermouth, Cynar), joliment floral, ou le plus original Ache (rhum, miel, ananas) et son mélange d’épices qui explose en bouche. Lors de notre visite, le cuisinier s’était fait porter pâle et on n’a pas pu goûter les gambas grillées au chimichurri ni les brochettes de poulet aux épices… Plaisante promesse pour un apéro cubano original.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Pizza
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Là, dans cette mini-salle de huit tables à carrelage vert, Giancarlo Mocci, qui a appris à pizzaioler au Quindici de Julien Cohen et au Bijou de Gennaro Nasti, propose une carte choucarde d’une quinzaine de pizzas napolitaines. On y croise des classiques margharitas (rebaptisées drogherita), tarifées à un populaire 10 €, ou une quatro formaggi bourrée d’AOP ; mais on opte pour une des recettes plus originales, une savoureuse Commenda à la fior di latte, roquette, bresaola et tomates datterino (en janvier… hum) ébouriffée de piave, le parmesan de Vénétie. La carte des boissons fait un rapide tour liquide de la Botte : bière Moretti, Negroni, rouge sicilien Vino del Giorno de Salvatore Marino… Au final, voilà une option italienne vers Charonne, quartier plutôt riche en bistrots parigots.

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  • Restaurants
  • Dans nos Assiettes

Ouvert en avril 2024, les Jardiniers est le premier tiers-lieu de Montrouge. Derrière, attention, il y a du beau monde : le plasticien star Fabrice Hyber associé à Henri van Melle, ancien des évènements chez Hermès, Adrien van Melle-Nehama, artiste, directeur artistique et neveu du premier ainsi que Christophe Vix-Gras, cofondateur du Rosa Bonheur et tête chercheuse discoïde. Au fond, une galerie de 300 m2 avec lumière zénithale où quatre expos par an vont présenter la jeune scène artistique mais aussi des conférences, des ateliers pédagogiques... A l’entrée, un bar-cantine qui propose la cuisine locale et de saison (labellisée Ecotable) du chef Nicolas Simoes, venu de l’hôtel Costes (formule midi à 29€), des vins nature et des bière craft avec même un brunch dominical et, le premier dimanche de chaque mois, des « goûters électro ». Et si Montrouge était le nouveau Montreuil ?

  • 4 sur 5 étoiles
  • Art
  • Chaillot
  • Recommandé

Mohamed Bourouissa transforme le Palais de Tokyo en un champ de mimosas géant pour son expo Signal. Ici, tout son talent se déploie : photo, sculpture, dessin, installation… L’artiste ne saurait visiblement se contenter d’un médium unique via un fil rouge pas vraiment habituel dans les établissements culturels parisiens : le seum. Le seum postcolonial, le seum d’une jeune génération que les plus grands n’écoutent pas, le seum des impuissants face aux drames de Gaza ou à la condition des Afro-Américains. Mohamed Bourouissa signe ici une expo intimiste, l’une des plus intéressantes de la saison. Elle n’est pas parfaite, non, et l’on arrive même à lui trouver un petit côté snob, en rupture avec le discours universaliste tenu par l’artiste, en raison de son absence de limites et de médiation claire. Mais Signal a le mérite de rendre concret le pouvoir de la culture : celui de renverser l’ordre établi et ne jamais être prisonnier d’un seum éternel.

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